Immobilier en 2025: flou sur PTZ, DPE, Taxe d’habitation, fiscalité, frais de notaires

Avec la fin du gouvernement Barnier et les débuts hésitants du gouvernement Bayrou, bloqué de toutes façons dans ses volontés par l’étau RN-LFI et la tiédeur des partis dits de gouvernement, le flou est total dans le domaine immobilier et les propriétaires doivent surveiller comme le lait sur le feu non seulement les lois qui peuvent passer mais aussi la jurisprudence et les décisions des impôts.

On peut même se demander si il n’est pas temps de revendre de l’immobilier d’investissement et de placer son argent en assurance-vie fonds en euros si on veut être tranquille ou alors dans la bourse US et notamment les valeurs technologiques estampillées IA si on veut espérer gagner + que 2,5 ou 3%..

Voyons donc ce qui semble se profiler pour le PTZ, le DPE, la taxe d’habitation, les frais de notaires et la fiscalité immobilière.

PTZ en 2025

Il y avait dans le budget 2025 (mort à la censure du gouvernement Barnier), des mesures sur l’extension du prêt à taux zéro (PTZ).

Pour l’instant, tout est suspendu. Le PTZ n’est disponible pour l’instant que pour l’acquisition de logements anciens avec travaux nécessaire et ce dans des zones détendues OU pour du neuf en zones tendues.

L’idée était de généraliser le PTZ à toute la France.

DPE en 2025

Tout le monde ou presque attend la réforme du DPE, une mesure abstraite (ne tient pas compte contrairement à sa première version des dépenses réelles financières d’énergie). En attendant, depuis le 1er janvier 2025, les logements de DPE G sont interdits à la location.. Sauf que cette interdiction ne concerne pas les baux en cours.

Si le locataire change en 2025, un logement de DPE G ne peut pas être loué.

Si le bail est reconduit avec le même locataire, il semble .. que la règle ne s’applique pas. C’était la volonté du gouvernement Barnier mais le gouvernement Bayrou ne dit rien sur le sujet.

Taxe d’habitation en 2025.. Le retour ?

Tout le monde sait que la suppression de la taxe d’habitation (sauf pour les résidences secondaires) a créé un manque à gagner énorme dans les collectivités locales qui ont du augmenter leurs impôts. Au final, rien n’a baissé et les propriétaires de résidences secondaires paient encore plus qu’avant.

Certains ministres du gouvernement Barnier ont avancé l’hypothèse d’une « contribution » , sorte de taxe d’habitation déguisée puisqu’il faut bien « participer » financièrement au fait de vivre à un endroit donné.

Ceci pourrait être l’occasion de mettre à plat la fiscalité locale mais au vu des circonstances politiques, personne ne s’y risquera avant 2027.

Frais de notaires en 2025

A la fin du gouvernement Barnier en Novembre, il était prévu une augmentation de 0,5 % sur 3 ans des droits de mutation (ou frais de notaire), à payer quand on achète un logement. Cette mesure ne concernait pas les primo-accédants et les acheteurs de logements neufs et seuls les secundo-accédants, auraient du payer.

Que va devenir cette mesure avec le gouvernement Bayrou ?

Fiscalité immobilière des locations meublées en 2025

La différence de fiscalité entre une location vide et une location meublée, de surcroit de type Airbnb est énorme et on s’accorde à dire que c’est un problème.

Pour autant, une réforme semble difficile puisque rien n’avance alors que beaucoup de propriétaires qui louaient « vide » sont passés en meublés ou Airbnb, réduisant ainsi le parc immobilier pour les locataires « normaux » qui peinent de plus en plus à se loger.

La proposition de loi (PPL) de la députée Annaïg Le Meur et Iñaki Echaniz a été publiée au Journal officiel le 20 novembre. Le texte alourdit la fiscalité sur les locations de type Airbnb pour inciter les investisseurs à basculer vers la location longue durée, moins rentable actuellement.

Concrètement, l’abattement fiscal sur les revenus locatifs, dont bénéficient les propriétaires de logements Airbnb si les revenus locatifs sont inférieurs à 15 000 euros par an, est passé de 71 % à 30 %. Si le logement est classé (gîte rural, chambre d’hôte, appartement meublé…), l’abattement a été abaissé de 71 % à 50 % pour les revenus locatifs qui ne dépassent pas 77 700 euros par an.

Si vous louez un logement vide, l’abattement passe de 30 % à 50 %.

Atention car il faut attendre les décrets bien que les spécialistes considèrent que la loi s’applique dès maintenant, malgré la censure du budget et que les nouveaux taux d’abattement s’appliquent aux revenus locatifs déclarés à partir de 2025 (déclarés en 2026). Pour les revenus 2024 (déclarés en 2025), les taux ne changent pas.

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