Quelques changements à propos de la fiscalité immobilière en 2018
Changements dans la fiscalité des revenus fonciers
Les revenus fonciers de la location d’un logement non meublé ne sont pas concernés par le tax flat, le PFU (Prélèvement forfaitaire unique).
Il existe 2 régimes d’imposition pour ces revenus.
Le microfoncier, dans le cas où les revenus fonciers sont inférieurs à 15000 euros par an. On a alors un abattement de 30% sur la base imposable et les 70% restants sont soumis au barème de l’impôt sur le revenu. Dans ce type d’imposition, on ne peut pas déduire de charges.
Si les charges et intérêts d’emprunt dépassent le tiers des loyers perçus ou si les revenus fonciers dépassent 15000 euros, alors on peut passer au second régime d’imposition : le réel. Dans ce cas, on calculera exactement les charges.
Changements dans la fiscalité des locations meublées
Le plafond des revenus permettant d’être au régime simplifié micro-BIC passe de 32000 à 70000 euros. Sinon, on reste imposable à la moitié des recettes en micro-BIC et sinon au réel avec la possibilité de diminuer bien évidemment le montant imposable avec les amortissements et les charges.
Changements dans la fiscalité des SCPI et OPCI
Les gains des SCPI dépendent des revenus fonciers et du régime des valeurs immobilières tandis que les gains des OPCI passent au tamis du PFU (Prélèvement forfaitaire unique).
Si les parts sont dans un contrat d’assurance-vie, ce sont les règles du contrat qui indiquent le type de taxation.
Changements dans la fiscalité des plus-values
A part dans le cas de la vente de terrains, la taxation des plus-values passe à 36,2% du fait de l’augmentation de la CSG (Impôt forfaitaire de 19% et contributions sociales de 17,2%).
L’exonération totale pour l’impôt arrive après 22 ans de détention et pour les contributions sociales après 30 ans.