Une assurance-vie multisupport est une sorte de package de différents produits financiers: les compartiments.
Ces compartiments peuvent être des fonds en euros sans risque (comme dans le cas d’une assurance-vie fonds en euros) mais aussi des unités de compte sur les marchés financiers ou en relation avec l’immobilier.
Le mélange des différents compartiments et ce qu’ils rapportent, au prorata de leur importance dans le produit global, donne la performance de l’assurance-vie multisupport.
Comment avoir la BONNE répartition des risques et des compartiments dans une assurance-vie multisupport ?
A présent, les contrat d’assurance-vie multisupport permettent d’effectuer des versements libres sans contrainte et au gré des possibilités (vérifiez quand même ceci, et l’absence de frais, dans les conditions de l’assurance-vie).
Quand on prend un tel contrat d’assurance-vie, on choisit aussi une sorte de « profil » à savoir un investissement de type « sécurité (plutôt exclusivement « fonds en euros » ou un investissement « audacieux », c’est-à-dire risqué avec une majorité d’investissements relatifs à des marchés boursiers.
Pour faire le « bon » choix, il faut d’abord connaître son horizon d’investissement. Plus on investit à long terme, plus on peut miser sur les marchés boursiers et plus on investit à court terme ou avec le risque d’avoir besoin de l’argent à court terme et on mise alors sur du « sécuritaire », à savoir des fonds en euros sans risques.
Entre les 2 options extrêmes, tout peut être choisi.
Certains assureurs proposent des répartitions d’allocations types, tandis que d’autres proposent des arbitrages automatiques pour changer de profil dès lors que certains seuils sont atteints.
Enfin, on peut faire confiance à la gestion pilotée ou déléguée qui consiste à confier le choix de répartition à des gérants professionnels. C’est une solution prometteuse et intéressante mais attention aux frais, qui peuvent parfois manger tout le bénéfice.
Avantages fiscaux d’une assurance-vie multisupport
Quand on récupère l’argent, on bénéficie d’avantages fiscaux selon la durée du contrat et sa date de souscription.
Rappelons tout d’abord que seuls les gains sont taxables.
Pour les contrats souscrits avant le 27 Septembre 2017:
- les retraits réalisés durant les 4 premières années, entrainent l’imposition des gains à 35%
- entre 4 et 8 ans, les gains sont taxés à 15%
- si les retraits ont lieu après + de 8 ans, alors il y a un abattement de 4600 euros ou 9200 euros sur les gains et l’excédent est taxé à 7,5%
Avantages d’une assurance-vie dans une succession
A la mort d’un assuré, les sommes transmises à un bénéficiaire d’assurance-vie ne sont pas partie de la succession. Cet argent ne fait pas partie des règles classiques et notamment de la réserve héréditaire –> il peut donc être transmis librement à une personne décidée par le défunt.
La loi prévoit cependant que si c’est exagéré, l’assurance-vie est intégrée dans la succession. On parle alors de « prime abusive ».
Les capitaux transmis par assurance-vie ont des avantages fiscaux, qui dépendent de l’âge de l’assuré au moment du versement des primes.
Pour l’argent versé avant 70 ans, les bénéficiaires ont un abattement de 152500 euros sur les sommes reçues. L’excédent est taxé à 20% et ce qui dépasse 852500 euros est taxé à 31.25%
Pour l’argent (primes) versé après 70 ans, un abattement de 30500 euros existe et les droits de succession sont calculés, au dessus, selon le barème légal et en fonction des liens de parenté avec le mort ou la morte. Les gains engrangés par l’épargne ne sont pas imposables et l’alourdissent pas les droits de succession.
N’oubliez pas non plus les prélèvements sociaux (actuellement 17,2%) qui sont prélevés chaque année à la source pour les fonds en euros quand les intérêts sont crédités sur le compte et lors des retraits pour les unités de compte.