Retraite de banquier: l’ exemple RBS

Après la polémique sur la retraite de Daniel Bouton ou de Mr Pébereau, voici un exemple de la manière dont sont décidées les retraites de dirigeants de banques à l’étranger avec le cas de Sir Goodwin et RBS.

Le 3 avril, les actionnaires de RBS ont rejeté presque à l’unanimité la généreuse retraite octroyée à Fred Goodwin, l’ancien directeur général de la banque.

90,42% des actionnaires ont rejeté les 770000 euros que reçoit depuis son départ en 2004 l’ancien banquier qui est considéré comme le principal fautif des déboires de la banque.

La retraite de Sir Goodwin (anobli en raison des ses performances bancaires) est particulièrement sympathique puisque n’ayant que 50 ans, il peut continuer à travailler tout en percevant l’intégralité de sa retraite.

Jamais auparavant des actionnaires n’avaient voté contre le plan de rémunération d’une banque britannique.

L’assemblée générale de RBS a aussi approuvé une augmentation de capital décidée lors de la garantie publique des actifs « toxiques » en février. La participation publique chez RBS est donc actuellement de 70% et pourrait même devenir plus importante si l’ Etat décide de convertir ses actions de classe B en actions normales.

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