Case 2OP de la déclaration d’impôts

Les revenus de placement sont, par défaut, soumis au prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 12,8 %, auquel s’ajoutent 17,2 % de prélèvements sociaux. Cependant, il est possible de renoncer à cette imposition forfaitaire pour opter pour le barème progressif de l’impôt sur le revenu. Cette décision peut être prise en cochant la case 2OP sur votre déclaration de revenus n° 2042.

Option pour le barème progressif : une décision éclairée

Si vous avez déjà opté pour cette option l’année précédente, la case 2OP sera précochée. Aucun autre changement n’est nécessaire si vous souhaitez continuer avec cette imposition. En revanche, si vous préférez revenir au PFU cette année, pensez à décocher cette case.

Lorsque vous complétez votre déclaration de revenus en ligne, un message vous alertera si vous n’avez pas choisi l’option la plus avantageuse. Selon Jean-Baptiste de Pascal, directeur général délégué d’Inter Invest, l’outil en ligne ne peut pas toujours déterminer l’option la plus favorable, notamment pour les plus-values mobilières. Si vous avez commis une erreur en omettant le barème progressif, il est possible de corriger votre déclaration après coup grâce au droit à l’erreur. En revanche, une fois l’option pour le barème progressif choisie, elle est irrévocable après validation de votre déclaration.

Choix global pour les revenus de placement

Cette option couvre l’ensemble de vos revenus de placement : dividendes, intérêts, produits des primes versées sur une assurance-vie après le 27 septembre 2017, ainsi que les plus-values de cession de valeurs mobilières. Sauf exception, le PFU est généralement plus avantageux que le barème progressif, notamment si vous êtes dans une tranche de revenus supérieure à 11 %.

Cependant, certains cas particuliers méritent une attention particulière. Par exemple, si vous avez vendu votre entreprise l’année dernière, opter pour le barème progressif peut vous permettre de bénéficier d’un abattement de 85 % sur la plus-value réalisée, à condition que les titres aient été acquis avant le 1er janvier 2018 et détenus pendant plus de 8 ans. De plus, cette option permet de profiter de la déductibilité partielle de la contribution sociale généralisée (CSG).

Opter pour le barème progressif peut également être avantageux si vous avez un déficit foncier imputable sur votre revenu global ou si vous bénéficiez de réductions d’impôt importantes. Rester au PFU vous priverait de la possibilité d’imputer ces déficits ou réductions d’impôt, car ils ne peuvent pas être appliqués au montant du PFU.

La décision entre le PFU et le barème progressif doit être prise avec soin et en pleine connaissance des implications fiscales. Les cas particuliers, tels que les ventes d’entreprises ou les déficits fonciers, nécessitent une analyse approfondie pour déterminer l’option la plus avantageuse. La vigilance est de mise pour optimiser votre imposition et éviter les erreurs coûteuses. En cas de doute, il est toujours préférable de consulter un conseiller fiscal pour faire le meilleur choix possible.

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