Une des mesures de la réforme fiscale prévoit qu’au dessus d’un seuil de 2000 euros brut par an d’intérêts, on doit intégrer tous les intérêts issus de livrets d’épargne à l’impôt sur le revenu sans pouvoir choisir le prélèvement libératoire de 24%.
La taxe réelle peut aller à 58,2% des intérêts pour les foyers fiscaux les plus aisés.
Pour éviter ceci, il faut par exemple placer une partie des sommes sur livrets dans des parts sociales car les intérêts de celles-ci sont considérées comme des dividendes d’actions. leurs intérêts sont soumis à l’impôt mais avec un abattement de 40%.
Un petit calcul montre que dès que l’on est taxé à la tranche à 14%, les parts sociales (rémunérées à 2,9% brut) sont au final plus intéressantes qu’un livret d’épargne proposant du 5% pendant 3 mois puis du 2,5%.