La direction générale des finances publiques a récemment confirmé que, dès le 15 janvier 2025, de nombreux contribuables bénéficieront d’une avance sur leurs réductions et crédits d’impôt. Cette mesure, visant à simplifier la gestion financière des ménages, représente en moyenne un versement de 639 euros par foyer.
Avec près de 9 millions de foyers bénéficiaires, cette mesure vise à alléger les charges fiscales des ménages et à soutenir des dépenses liées notamment à l’emploi à domicile ou aux investissements locatifs. Pour optimiser vos avantages fiscaux, pensez à vérifier régulièrement vos déclarations et vos droits.
Qui est concerné par cette avance ?
Ce dispositif s’adresse aux contribuables ayant déclaré, au printemps 2024, des dépenses éligibles à des réductions ou crédits d’impôt. Les principaux avantages concernés incluent :
- l’emploi d’un salarié à domicile,
- les frais de garde pour des enfants de moins de 6 ans,
- les frais liés à l’hébergement en Ehpad,
- les investissements locatifs (Pinel, Scellier, Censi-Bouvard),
- les dons à des organismes d’intérêt général ou partis politiques,
- les cotisations syndicales.
Les autres avantages fiscaux ne sont pas concernés par cet acompte et seront intégralement remboursés après la déclaration des revenus correspondante.
Comment se déroule le versement ?
Les foyers éligibles recevront automatiquement un acompte équivalent à 60 % du montant total de leurs avantages fiscaux, tel qu’indiqué sur leur dernier avis d’imposition reçu à l’été 2024. Ce versement, libellé « AVANCE CREDIMPOT », sera effectué par virement bancaire pour ceux ayant renseigné leurs coordonnées bancaires. Pour les autres, un chèque sera envoyé par courrier avant la fin janvier.
Il n’est pas nécessaire d’entreprendre de démarches spécifiques pour percevoir cette avance, sauf si le contribuable a modifié ou annulé son acompte via l’espace personnel du site impots.gouv.fr, dans la rubrique « gérer mon prélèvement à la source », entre septembre et décembre 2024.
Régularisation prévue à l’été 2025
À l’été 2025, une régularisation interviendra en fonction des dépenses réelles déclarées en 2024. Si le montant final des avantages fiscaux dépasse l’avance perçue en janvier, les 40 % restants seront alors versés. À l’inverse, si l’avance dépasse les avantages définitifs, le contribuable devra rembourser le trop-perçu.
des contrôles renforcés
Afin de prévenir les fraudes, l’administration fiscale effectue chaque année des contrôles rigoureux sur ces avances. Les contribuables doivent donc s’assurer de la conformité de leurs déclarations sous peine de sanctions éventuelles.