Quand on investit financièrement quelque part, il y a toujours des frais. S’ils sont assez connus dans l’immobilier, ils sont moins connus dans les placements financiers « purs » où les banques et les intermédiaires financiers inventent une foule d’arguments pour faire payer des frais à chaque étape de l’investissement, sans que ces frais soient réellement justifiés.
Les frais liés à l’investissement dans un placement collectif (assurance-vie par exemple)
Lorsqu’on investit dans un placement collectif, la banque (ou l’intermédiaire financier par lequel on passe) prélève en général des frais.
Ces frais sont variables selon les placements collectifs et ils doivent être présentés dans le DICI (document d’information clé pour l’investisseur).
Il y a tout d’abord des frais ponctuels prélevés avant ou après l’investissement, plus généralement appelés frais d’entrée et frais de sortie
- Des frais d’entrée (ou commissions de souscription), peuvent être prélevés à l’achat. Ils diminuent le montant de l’investissement initial. En général, ils sont négociables.
- Des frais de sortie (ou commissions de rachat), peuvent également être pris à la revente. Ils diminuent la somme d’argent reçue lors de la vente des parts. Ils peuvent aussi être négociés.
Ces frais d’entrée et de sortie sont souvent proportionnels au montant des souscriptions ou des rachats. Ils sont rarement fixes.
Certaines banques ou certains intermédiaires proposent des frais dégressifs selon la somme investie ou selon la période (comme des soldes 🙂)
Les frais financier prélevés chaque année (frais courants)
Frais de gestion
Les frais de gestion et de fonctionnement servent à payer les services des gérants et la société de gestion.
Une commission de mouvement ou les frais de transaction peuvent être facturés lors de chaque opération au sein du fonds.
Les frais courants sont directement déduits du calcul de la valeur liquidative qui est elle indiquée nette de frais.
Une commission de surperformance est parfois aussi facturée pour rémunérée la société de gestion en cas de « surperformance », c’est-à-dire quand elle a dépassé les objectifs fixés. Quand une telle commission existe, à vous de vérifier que les objectifs sont assez hauts :-))
Les frais liés à l’achat ou la vente d’une action: frais de courtage
Ces frais de courtage peuvent être prélevés à l’achat et à la vente d’actions. Ils sont forfaitaires et/ou proportionnels au montant de la transaction avec parfois un minimum fixe.
En ce qui concerne les PEA, comptes titres et contrats d’assurance-vie, les banques, assurances et intermédiaires financiers inventent souvent d’autres frais :-((
Une commission de tenue de compte pour les PEA et comptes titres (comme si le compte pouvait ne pas être tenu et comme si ça nécessitait des efforts importants alors que tout est automatisé)
Des droits de garde, que les titres soient dans un PEA ou un compte-titres (comme si ils pouvaient « ne pas les garder » et comme si ils devaient payer un vigile 🙂)
Ces droits de garde sont une commission proportionnelle à la taille du portefeuille (l’ « objet » qui contient actions, placements collectifs) et/ou un forfait annuel ou semestriel par ligne.
A cette commission s’ajoute parfois un montant minimal et/ou maximal de perception par compte et/ou par ligne.
La plupart des établissements ne prélèvent pas de droit de garde sur leurs OPC « maison ». En revanche, la détention de parts ou actions d’OPC d’autres banques « provoque » ces droits de garde, ce qui prouve bien leur réelle utilité ?!?
En ce qui concerne la fiscalité des actions, voir la partie spécifique à ce sujet dans « Les actions pour les nuls » 🙂
Frais d’assurance-vie
Si vous investissez en « unités de comptes » au sein d’un contrat en assurance-vie, les frais suivants peuvent également être facturés :
- frais sur versement : en général proportionnels au montant du versement, ils peuvent être dégressifs et sont en général négociables ;
- frais de gestion du contrat : ils dépassent parfois 1% par an, sont prélevés chaque année (ou par trimestre ou semestre), sont prélevés sur le nombre de parts d’unités de comptes acquises ;
- frais d’arbitrage : ils concernent uniquement les contrats d’assurance-vie en unités de compte, sont prélevés sur le montant transféré d’une unité de compte à une autre, sont forfaitaires ou proportionnels avec parfois un minimum.
Puis je savoir quels sont mes avantages inscrits dans mon contrat ? combien de points adésio faut il pour bénéficier de 50 % sur la carte banquaire ?
c’est la premiere fois que je rentre sur votre site, je ne savais pas y rentrer auparavant
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