Les FCPI (fonds communs de placement dans l’innovation ) permettent d’investir dans des sociétés « innovantes », cotées ou non, dans un cadre fiscal spécial.
Comme pour les SICAV, l’investissement est accessible avec un montant faible. Un pourcentage d’au moins 60% doit être investi dans des PME dites « innovantes », c’est à dire des PME aui ont le label délivré par OSEO ANVAR ou des PME qui consacrent le tiers du chiffre d’affaires à la recherche.
Le reste du portefeuille (40%) est placé le plus souvent en SICAV monétaires, obligataires ou en actions.
Le capital n’est pas garanti dans les FCPI et les placements dans les sociétés innovantes ne sont pas toujours des placements à succès. Le gérant du fonds commun de placement dans l’innovation peut souscrire une assurance auprès de la SOFARIS (société française de garantie des financements des PME) mais cette assurance a un coût.
L’engagement dans un FCPI est en moyenne de 8 ans et l’argent est bloqué sauf en cas de décès, invalidité ou licenciement du porteur de parts ou de son conjoint. Dans ce cas, l’avantage fiscal est conservé.
Les meilleurs FCPI permettent de doubler la mise mais souvent seul l’avantage fiscal est intéressant et attention aux Risques des FCPI
L’année suivant la souscription d’un FCPI, on peut réduire ses impôts de 25% de l’investissement (dans la limite de 12000 euros pour un célibataire et de 24000 euros pour un couple). Cette réduction d’impôts est cumulable avec celle des fonds d’investissement de proximité à condition de faire 2 opérations distinctes. Au bout de 5 ans, la plus-value est exonérée mais soumise aux prélèvements sociaux. Voir « sortie des FCPI« .
Les FCPI sont éligibles à l’enveloppe fiscale du PEA mais cela n’a aucun intérêt car les gains sont exonérés.
Certains FCPI donnent droit à une réduction de l’impôt de solidarité sur la fortune de 50% dans la limite de 20000 euros par an.