Il est connu qu’en télétravail, certains utilisent des simulateurs de présence mais attention aux conséquences. Ainsi, une douzaine de salariés de la banque américaine Wells Fargo ont été licenciés pour avoir simulé leur activité durant leur télétravail.
Une activité de clavier factice
Faire semblant de télétravailler requiert une certaine ingéniosité ou des logiciels spécifiques qui simulent notamment une activité sur le clavier.
Les banques américaines, comme wells Fargo, dès le début, ont été très réfractaires au télétravail. Aux USA, elles ont été parmi les premières à rappeler leurs employés au bureau après la crise sanitaire. La FINRA, organisme de régulation du secteur bancaire, a également imposé une stricte surveillance des pratiques de travail des collaborateurs.
La surveillance à distance : une norme acceptée
La surveillance à distance des employés n’est par ailleurs plus un tabou dans les entreprises. Il est désormais courant de surveiller les salariés en télétravail car de nombreux employeurs voient le télétravail d’un mauvais œil et utilisent des logiciels espions pour surveiller leurs salariés, les mettant ainsi sous pression pour qu’ils reviennent au bureau. Comme les outils de simulation, les outils de surveillance sont très sophistiqués.
Par exemple, le logiciel teramind permet de lire les courriels des employés, de surveiller leur écran en direct, de consulter leur activité passée, de suivre leur navigation sur le web, de surveiller les publications sur les réseaux sociaux et de suivre leur temps de travail.
Obligation d’informer les salariés à propos de la surveillance
Un employeur qui surveille ses salariés sans les informer s’expose à de lourdes sanctions. Il est illégal d’espionner un employé sans lui expliquer les méthodes de surveillance et les outils utilisés. la transparence est donc essentielle.
Selon une étude réalisée par Vanson Bourne pour l’entreprise de logiciels Vmware, 63 % des entreprises françaises de plus de 500 salariés ont mis en place des systèmes de surveillance du télétravail. Cela devient donc la norme. A noter également que plus d’un employeur sur trois exige que ses employés apparaissent en direct devant leur ordinateur lorsqu’ils ne sont pas au bureau.