Le PTZ est réformé pour 2016, afin que plus de personnes l’utilisent.
Voici concrètement les nouvelles conditions du PTZ, le prêt à taux zéro, qui on le rappelle ne finance qu’une partie de l’achat du logement.
La part de l’emprunt bénéficiant du PTZ est augmentée jusqu’à 40% (entre 18% et 26% actuellement). Ce pourcentage dépend du nombre d’occupants et de l’endroit où se situe le bien (Paris, grande ville ou agglomération, commune de plus de 50000 habitants ou reste du territoire).
Le montant de PTZ accordé dépend des ressources du ménage mais l’expérience montre que les ménages éligibles au PTZ jusqu’à présent n’ont pas les moyens d’acheter du neuf.
Le gouvernement a donc décidé de relever le plafond pour permettre aux ménages de pouvoir réellement acheter.
Très souvent, les ménages éligibles n’ont pas les moyens d’acheter dans le neuf à moins d’avoir un énorme apport personnel.
Les plafonds permettant d’accéder au PTZ ont donc été relevés:
– Zone A (Région parisienne et grosses métropoles) ⇒ les revenus annuels ne doivent pas être supérieurs à 37000 euros (36000 auparavant)
– Zone B1 (agglomérations de plus de 250000 habitants) ⇒ 30000 euros (26000 euros auparavant)
– Zone B2 (agglomérations de plus de 50000 habitants) ⇒ 27000 euros (24000 euros auparavant)
– Zone C (reste du territoire) ⇒ 24000 euros (20000 euros auparavant)
La durée de remboursement du prêt à taux zéro dépend des revenus. Elle va de 12 ans (revenus les plus élevés) à 25 ans (revenus les plus faibles).
Les emprunteurs peuvent également bénéficier d’un différé de remboursement, pour repousser la première échéance de 6 ans.
Le délai passe jusqu’à 15 ans pour permettre aux ménages de rembourser sans difficulté leur prêt principal pendant les premières années.
Jusqu’ici, le PTZ concernait essentiellement les logements neufs.
Il n’était possible d’acheter de l’ « ancien » que sous conditions de travaux et dans seulement 6000 communes rurales.
C’est maintenant l’ensemble du territoire national qui est concerné avec comme condition que les travaux doivent représenter 25% du coût total de l’opération.
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