Avoir un commerce implique de se confronter à un point incontournable : les frais bancaires liés aux paiements par carte. Chaque transaction réglée par carte bancaire déclenche automatiquement une commission que le commerçant doit verser à sa banque. Ces frais, appelés commissions interbancaires ou frais de paiement par carte bancaire, pèsent directement sur la marge de chaque vente.
A noter qu’en 2024, pour la première fois, les paiements en carte ont dépassé les paiements en liquide.
Alors, comment fonctionnent ces frais ? Quels sont les taux réellement appliqués ? Et surtout, comment éviter de se faire piéger par des banques qui gonflent artificiellement leur marge ?
À chaque encaissement par carte, une partie de la somme payée par le client est prélevée par les banques. Peu importe que le règlement soit fait par sans contact ou par insertion de la carte dans le terminal, la commission s’applique systématiquement.
Détail important : un commerçant peut légalement refuser les paiements par carte bancaire, à condition de l’indiquer clairement sur son affichage en boutique. En pratique, ce refus est rare tant les clients privilégient ce mode de paiement.
Le montant des frais supportés par le commerçant repose sur trois composantes principales :
Autrement dit, la banque se rémunère sur chaque transaction au-delà des coûts incompressibles. Les commerçants peu vigilants paient souvent bien plus que nécessaire.
En 2025, les commissions d’interchange et les frais de réseau se traduisent ainsi :
Ces montants s’additionnent ensuite à la marge fixée par votre banque. C’est donc là que tout se joue pour réduire la facture.
2 stratégies principales existent pour un commerçant :
Ignorer cette négociation revient à accepter de donner une part inutilement élevée de votre chiffre d’affaires à la banque.
Encaisser par carte bancaire reste incontournable en 2025, mais cela présente des avantages et des inconvénients.
Côté positif, la carte attire les clients : elle facilite l’achat impulsif, évite la perte de ventes faute d’espèces, et sécurise le commerçant contre les faux billets ou les chèques sans provision. Le paiement est rapide, les fonds arrivent directement sur le compte, et l’image du commerce s’en trouve modernisée.
Mais il y a un revers. Chaque transaction est amputée d’une commission, ce qui réduit les marges, surtout dans les secteurs à faible rentabilité. Les frais sont souvent opaques et difficiles à comparer entre banques. Enfin, la dépendance technologique n’est pas neutre : terminal en panne ou réseau saturé, et c’est le chiffre d’affaires qui chute.
Le choix de la banque est déterminant pour limiter l’impact des commissions. Quelques conseils s’imposent :
Ne pas comparer et renégocier, c’est accepter de verser chaque année des centaines, voire des milliers d’euros supplémentaires à votre banque pour un service identique.
Ouvrir un compte bancaire en ligne est devenu une formalité courante, mais les banques –…
Lors d’un divorce, d’une séparation ou d’un héritage, la question de la propriété d’un bien…
Le spoofing bancaire fait de plus en plus de victimes en France. Derrière ce terme…