Le don d’usage est une pratique courante pour marquer des événements spéciaux comme Noël, la Saint-Valentin, les anniversaires ou encore les baptêmes. Ces présents sont souvent de l’argent mais parfois également des biens matériels ou des services, et sont souvent vus comme un moyen de montrer son affection ou de célébrer un événement important.
Comme dans tout, le fisc veut sa part. Quelles sont les règles fiscales qui entourent ces dons ?
Un don d’usage est un cadeau de faible valeur offert à l’occasion d’un événement spécifique. Contrairement aux donations, les dons d’usage ne nécessitent pas de déclaration fiscale tant qu’ils restent raisonnables et proportionnés aux revenus et au patrimoine du donateur. En d’autres termes, un don d’usage ne doit pas être disproportionné par rapport au train de vie et à la situation financière de celui qui l’offre. Voir aussi comment donner de l’argent à un enfant ?
Pour qu’un présent soit considéré comme un don d’usage, il doit remplir plusieurs critères :
Il n’existe pas de montant officiel ou de pourcentage fixe pour définir ce qui est considéré comme un don d’usage. Toutefois, la jurisprudence et les directives fiscales suggèrent que la valeur de ces présents ne dépasse pas 3 % du patrimoine ou des revenus annuels du donateur. En l’absence de critères stricts, la prudence est de mise. Si le cadeau est jugé excessif, il pourrait être requalifié en donation taxable, ce qui entraînerait des droits de donation à payer.
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