Souscrire une mutuelle santé est indispensable pour pouvoir réduire le « reste à charge » face aux remboursements partiels de la Sécurité sociale.
Pour bien choisir la bonne mutuelle, il est donc essentiel de comprendre le calcul des remboursements de la mutuelle santé pour éviter les mauvaises surprises et choisir une formule adaptée à ses besoins.
Voici tout ce qu’il faut savoir les mécanismes des remboursements des mutuelles.
L’Assurance Maladie ne rembourse qu’une partie des dépenses médicales, laissant aux patients le soin de couvrir la différence, appelée ticket modérateur. Dans certains cas, comme pour les dépassements d’honoraires, l’optique ou les médecines douces, elle ne prend rien en charge. Le rôle de la mutuelle est alors de compléter ces remboursements selon le contrat souscrit.
Les principaux postes de dépenses concernés :
Le calcul du remboursement repose sur une référence : la base de remboursement de la Sécurité Sociale (BRSS). Cette base est fixée par l’Assurance Maladie pour chaque acte médical. Le remboursement de la Sécurité sociale est ensuite calculé en appliquant un pourcentage à cette base.
Exemple :
Le problème ? La base de remboursement de la Sécurité Sociale est souvent bien inférieure aux tarifs réels pratiqués par les professionnels de santé. Il faut donc une mutuelle couvrant un pourcentage élevé de la dépense réelle.
Les mutuelles indiquent leur prise en charge sous forme de pourcentage de la BRSS.
Exemple :
Si la facture est de 40 €, votre reste à charge sera donc de 3,50 €.
À noter : le remboursement ne peut jamais dépasser le montant réel payé. Si la mutuelle vous doit 50 € mais que vous avez payé 40 €, vous ne recevrez que 40 €.
Pour certaines dépenses médicales vraiment mal remboursées par la Sécurité sociale, les mutuelles proposent un remboursement sous forme de forfait annuel.
Exemples :
Dans ces cas, pas besoin de calculs compliqués : la mutuelle vous rembourse jusqu’au montant prévu, peu importe le coût réel.
Certaines mutuelles proposent une couverture aux frais réels. Cela signifie que l’intégralité des dépenses de santé est remboursée, sans limite liée à la BRSS. Cette option est particulièrement intéressante si vous consultez des spécialistes pratiquant des dépassements d’honoraires ou si vous avez des frais de santé élevés (optique, soins dentaires complexes).
Inconvénient : ces contrats sont beaucoup plus chers. Il faut donc calculer le coût des cotisations face aux avantages du remboursement intégral.
Depuis la mise en place du 100 % Santé (RAC 0), certaines dépenses en optique, dentaire et audiologie sont remboursées intégralement si vous choisissez des équipements éligibles.
Exemples :
Attention : ce dispositif ne s’applique que si votre mutuelle est « responsable » et si vous respectez le parcours de soins coordonné.
Pour éviter les mauvaises surprises et minimiser votre reste à charge, voici quelques conseils :
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